C’était un dimanche brumeux, lourd et plein de chagrin pour sa famille, ses amis, ses collègues et tous ceux qui aiment la journaliste Hadhami Aissaoui… Ils étaient tous sur le perron du siège de la Radio nationale où a été placé son cercueil recouvert du drapeau national et orné de fleurs.
Ils étaient là pour toi Hadhami. Pour te dire merci, pour te dire qu’ils t’aiment et que tu leur manqueras énormément.
Que tu es partie bien trop tôt, bien trop vite et que le vide que tu laisses derrière toi est immense et impossible à combler. Ton départ a plongé tes amis, tes collègues et tes confrères dans l’émotion et la tristesse de ne plus te voir. Cet amour qu’ils te vouent dérive de ton amour des autres, de ta sagesse et de ta compassion, de ta bienveillance et de ta sincérité.
L’on se rappellera tous ta douceur et cette voix bienveillante qui apaise, réconforte, calme et qui fait rayonner à la Radio nationale chaleur et lumière. On n’oubliera jamais ton sourire, étincelant et généreux que tu dispensais sans cesse à l’égard des autres. Ta mémoire restera toujours gravée dans les cœurs de tes amis, tes collègues et les membres de ta famille.
L’hommage qui t’a été rendu par la Radio nationale a été émouvant. Récitation du Coran, hymne national entonné en ton honneur. Les présents ont marché derrière ton cortège funèbre quelques pas pour t’accompagner à ta dernière demeure, mais ils ne pouvaient aller plus loin-protocole sanitaire oblige. Adieu Hadhami, ma collègue de classe, amie et consœur.
